top of page

La isla del sol y La Paz

On commence notre périple bolivien comme il se doit : abandonnés à la frontière avec 12 bolivianos en poche. Ca n’aurait pas dû se passer comme ça, mais bon ! On finit par arriver à notre destination, Copacabana, au bord du lac Titicaca. Autant dire que nos petites mésaventures sont aussitôt oubliées une fois embarqués sur le bateau qui nous mène sur l’île du soleil.
Si vous aviez été une petite souris, vous auriez entendu des « WAHOU ! » à  tout va.
Un lac de 8400 km² à 3800 m d’altitude c’est peu commun.
On a beaucoup de chance car le temps est particulièrement clément ; peut-être même un peu trop, le visage de Sarah étant écarlate.
On a marché, du sud au nord et puis du nord au sud, admirant les criques désertes, les crêtes, les ruines incas. Nous n’avouerons pas nous être perdus 2 heures entre les araignées et le sol glissant, non ! Et non, Sarah n’a pas pleuré !

Sur l’île, on a l’impression que le temps est autre. C’est si beau, si tranquille. Il y a une énergie puissante. La légende dit que les fondateurs de Cusco sont nés de ce lac ; on se laisse porter par cette magie.

On quitte à regret le soleil pour trouver la paix, enfin presque…
La Paz. Entre 3200 et 4000 m d’altitude. Une cuvette surpeuplée et polluée. Des voitures, des bus, des mini bus, des micro bus, des taxis… Ça pique les yeux et le souffle est court.
Ici, tu montes et tu descends chaque rue ; il faut être en forme.
On prend le temps d’essayer de comprendre ce joyeux bordel avant de fuir, et on a bien fait. Les musées sont très intéressants. A nous les masques de carnaval, les couronnes de plumes, les infos historiques et les beaux bâtiments coloniaux. Notre cerveau et nos yeux nous remercient.

On vous mentirait ne vous parlant de la vie nocturne car 22h passées, on dort comme des loirs. Par contre, on peut vous parler de la vie de milieu d’aprem/ début de soirée. Youhou (nous sommes pour la réhabilitation de la boum d’après-midi) !
               

  • 1er gros coup de cœur, au détour d’une ruelle : projection du film « Le sang du condor » organisée par la fac d’histoire. Pour info, c’est LE film bolivien des 60’S qui a reçu une flopée de prix internationaux, classé à l’UNESCO. Rien que ça ! Il traite de la stérilisation forcée des indigènes par les américains.« Bon, ils ont vu un vieux film au ciné… bof ». Ah ah ! La cerise, ou plutôt les cerises sur le gateau sont la présence du réalisateur Jorge Sanjines et d’un historien de renom (dont on a oublié le nom).Débat à la fin du film. On est convié tous les vendredis suivants à d’autres projections par le prof :)

  • 2ème gros coup de cœur : Vous connaissez la lucha libre (catch mexicain) ? Vous connaissez les cholitas (boliviennes en tenue traditionnelles) ? Et bah nous on a vu de la lucha libre de cholitas. On a ri ! Le catch amateur, c’est trop drôle. Tu vois tellement que c’est bidon que ça en devient hilarant.

  • 3ème gros coup de cœur : les salteñas. Sorte d’empanadas originaires du nord de l’Argentine que l’on mange tous les midis. C’est trop bon.Grosso modo, on est tenté tous les 2 mètres de manger. Il y a des vendeurs ambulants de chips, de maïs, de glaces, de chocolat, de jus de fruit frais partout. Comme on est gourmand, on se laisse vite tenter.

     

5 jours dans la capitale ça commence à faire. Même si on  adoré se promener dans les marchés, arpenter la vallée de la lune et se goinfrer, on en a un peu marre des klaxons et des gaz d’échappement. On se dirige vers Cochabamba, ou vraisemblablement la saison des pluies ferait moins rage. On a hâte de pouvoir mettre un short et ainsi pouvoir laver notre seul et vénéré jean.
Croisons les doigts pour avoir la chance de regarder le dvd intégral de la commémoration de la mort de Paul Walker… Regarder « Fast and furious 7 » dans le bus, ça n’a pas de prix !

© 2023 by NOMAD ON THE ROAD. Proudly created with Wix.com

  • b-facebook
  • Twitter Round
  • Instagram Black Round
bottom of page