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Santiago, Valpo, Pucon et Chiloe.

Nous revoilà au Chili. Après notre passage à San Pedro de Atacama début décembre, nous retentons notre chance. Objectif : réussir à comprendre ce que racontent les chiliens. Ils parlent hyper vite (pire que les andalous) avec une musicalité particulière, ils rajoutent plein de petites interjections et comme dans tous les pays visités, le vocabulaire n’est pas toujours le même qu’en Espagne. Si tu enseignes l’espagnol, c’est très intéressant, sinon, c’est chiant !
 

On se repose de nos 51 heures de bus à Santiago, la capitale. C’est une ville particulière. Les magnifiques bâtiments coloniaux sont pour certains abandonnés et délabrés, suite aux nombreux tremblements de terre. Ils côtoient les nouveaux édifices de verre et d’acier, le tout, sur fond d’innombrables graffitis, tags et peintures murales.
En parlant de tremblement de terre, nous avons gouté au cocktail national « el terremoto » (qui signifie tremblement de terre). Comme son nom l’indique, il est dévastateur ! Les chiliens étant hyper accueillants, nous nous faisons invités… 4 terremotos plus tard, Sylvain ne sait plus où nous logeons ! Nous avons bien ri avec nos voisins mais le lendemain, la journée a été difficile.
 

Quelques balades plus tard pour découvrir la ville et nous allons chercher Sophie et Thomas à l’aéroport. Deux semaines de joyeuses pérégrinations.
 

Notre première étape ensemble est Valparaiso. Une fois de plus, il s’agit d’une ville très singulière. Elle se répartit entre différents monts, alors autant dire que ça grimpe et que les déplacements demandent un peu de réflexion.
 On ne sait pas trop si on aime ou pas le premier jour. Certains quartiers sont très pauvres, les peintures murales and co ont littéralement envahi la ville, ce qui lui donne un petit côté « bad boy ». Les jeunes croisés sont tatoués, avec des piercings, les cheveux semi rasés, un style baba ou punk ou artiste.  Après s’être accoutumés à cette ambiance, on s’y sent bien.
On profite également de l’océan pour aller faire une petite promenade à la plage et prendre le soleil. Enfin, surtout pour prendre beaucoup de couleurs. L’indice UV est entre 9 et 11+ ici. On se rapproche du trou de la couche d’ozone…
 

On se dit qu’après le sable, l’océan et les poissons, on irait bien faire un tour du côté des lacs et des volcans. C’est parti pour Pucón et le célèbre volcan Villarrica. Certains d’entre vous ont peut-être vu des photos de sa spectaculaire éruption courant 2015.
On peut grimper jusqu’au sommet à travers la neige éternelle, admirer la lave en fusion puis redescendre en luge (2km !). Je dis « on peut » car nous n’avons pas pu ! Le matin de notre expédition, le beau temps n’était pas au rendez-vous.
Ça a été l’occasion de se promener à Pucón. Il faut savoir que c’est l’une des villes les plus touristiques du Chili pendant les vacances d’été. Ça grouille de touristes partout. C’est comme décider d’aller à St Tropez en aout.
 

Dernière étape : l’île de Chiloé. En gros, c’est la Bretagne avec des pingouins, des dauphins et des baleines. Il n’y a que 70 jours de beau temps par an. Même pas peur ! Et puis, ce coup-ci, nous sommes chanceux car nous avons un temps radieux.
On parcourt l’île afin de profiter de l’air marin et de ses magnifiques paysages. On va aussi beaucoup manger : ceviches de saumon et de merlu, poissons frais à gogo, myrtilles, pommes de terre chilotes… C’est bien les vacances J

On visite des églises en bois, on crapahute dans le parc national et sur la plage, on admire les maisons à pilotis et on assiste à la fête du village. Animaux de la ferme, tracteurs, danses locales et surtout… NOURRITURE LOCALE ! Après s’être privés de nourriture les 3 premiers mois de notre voyage, nous avons développé une obsession. MANGER MANGER MANGER. Les kilos perdus sont revenus en force. On se complait dans l’orgie.
 

Quelques litres de bière plus tard, Sophie et Thomas repartent déjà. C’était trop chouette de les avoir avec nous. Mais leur départ annonce aussi le nôtre. Il nous reste 15 jours avant de rentrer en France. 15 jours… 15 jours… 15 jours…
On peut faire quoi en si peu de temps ?! AH bah tiens, et si on s’enfonçait en Patagonie !
 

Dernier épisode à suivre.

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