Hasta...
...allá
Sucre & Uyuni
Comme on est sympa et plein d’empathie, on s’est dit qu’on ne pouvait pas toujours vous bombarder de récits et de photos assez « plaisants ». Ce post sera donc aujourd’hui en demi-teinte…
Arrivée à Sucre, une très belle ville blanche. Elle nous fait d’ailleurs penser à Arequipa (Pérou).
Ici, on flâne dans les rues, on va manger de délicieuses salades de fruits et des milk shake à la fraise, on squatte l’Alliance française pour y lire des BD et les guides touristiques et on fait nos derniers achats.
Pause culturelle puisque nous tombons en plein festival de la culture, avec au programme des concerts gratuits au théâtre. C’est également l’occasion de participer à un cours de français avec les élèves de l’Alliance pour Sarah (et de manger des crêpes !).
Et puis, tout à coup, sans crier gare, le déluge nous tombe dessus au détour d’une rue. Le début de la saison des pluies commence. Nous attendons au moins 20 bonnes minutes que la tempête de grêle cesse, réfugiés dans une boutique. Le temps ne changeant pas, nos shorts et nos nus pieds décident d’affronter les intempéries. On rentre trempé et avec des petits copains : LES MICROBES ! C’est parti pour quelques jours de fièvre, maux de ventre and co.
Cela va prolonger notre séjour à Sucre de quelques jours, le temps de faire une cure de sommeil et de riz !
C’est donc plein d’énergie que nous partons direction Uyuni, pour notre dernière étape bolivienne.
Le trajet aurait dû nous mettre la puce à l’oreille… Cet éclatement de couleurs, ces montagnes rougeoyantes et le camaïeu émeraude de la végétation auraient dû nous alerter.
Attention, âmes trop terre à terre s’abstenir, nous entrons dans une parenthèse enchantée…
Infinie blancheur
Océan craquelé
Châteaux ambulants
Oh doux mirages !
Tu es impressionnant
Tu es magique
Tu es irréel
Et pourtant tu es.
Vaste et solide
Et néanmoins vaporeux
Tu es le terrain de jeux des rêveurs.
Tantôt ocre, tantôt azur, tantôt verdâtre
Peu importe ta couleur.
Tu nous subjugues, tu nous émeus, tu nous transcendes.
Tu abreuves les flamands de tes minéraux multicolores
Tu abreuves nos sens de douce poésie.
On ne peut être qu’heureux ici. La beauté nous coupe le souffle et nous fait tout oublier.
C’est de cela dont Nous avons besoin : le suave baiser de la beauté originelle, une brise de douce poésie.















